RASSEMBLEMENT ARTICLE DE LA DEPECHE 15/06/2009

Publié le par Christophe ROUGET

LA DEPECHE DE CE JOUR
Manif' des fonctionnaires pour obtenir une indemnité de résidence
Les policiers hier devant le commissariat. Photo DDM, Th. B.
Les policiers hier devant le commissariat. Photo DDM, Th. B.
Les policiers hier devant le commissariat. Photo DDM, Th. B.

Pourquoi un fonctionnaire est-il mieux payé à Paris, Toulon, Béziers, Valras-Palge (!) qu'à Toulouse ? À cause de l'indemnité de résidence… Cette mesure remonte à la fin de la guerre et a été mise en place pour aider les communes durement touchées par le conflit. Elle a ensuite été revue par l'État en 1963, en 1985 et enfin en 2001 mais à chaque fois, Toulouse a été oubliée.

« Pour les fonctionnaires que nous sommes, cela représente une perte de 1 à 3 % de notre salaire brut. Ce n'est pas négligeable », explique Christophe Rouget, secrétaire régional du SNOP, un syndicat d'officiers de police. Hier ce mouvement, avec Alliance police nationale, a réuni une partie de ses troupes devant le commissariat central. Une mobilisation pour rappeler à l'État, et aux élus, que Toulouse devait « se bouger » pour obtenir, à l'instar des autres grandes villes françaises une revalorisation du traitement de ses fonctionnaires.

Les élus connaissent le problème. Pierre Cohen en 2008 puis Françoise Imbert le 26 mai dernier ont posé des questions au gouvernement. « Éric Woerth, le ministre du budget, n'ignore rien des incohérences de ce texte législatif. Une évolution du dispositif est à l'étude. Ce n'est pas nouveau mais rien ne bouge. D'où la nécessité de se mobiliser », estime Christophe Rouget. Hier les policiers l'ont fait. Ils souhaitent mobiliser plus largement, en interpellant leurs collègues des autres administrations, qu'ils travaillent dans l'enseignement, les milieux hospitaliers ou la fonction territoriale. Et les policiers ont annoncé hier « d'autres actions » pour que Toulouse « ne reste pas l'éternelle oubliée ».

 


Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article